Selon une étude réalisée à l’automne 2022 par Santé publique France, environ 2 millions de personnes âgées de plus de 18 ans en France, soit 4 % des adultes français, pourraient avoir souffert du Covid long pendant la pandémie de Covid-19. Cette étude, publiée ce mercredi, révèle également que 1,2 % de ce groupe déclare que cela a eu des conséquences sur leurs activités quotidiennes. L’étude a été menée par téléphone et par internet afin d’évaluer l’impact des différentes vagues de variants Omicron du SARS-CoV-2 qui ont affecté largement la population française en 2022.
Le Covid long, qui était auparavant un phénomène mal compris de la pandémie, est désormais caractérisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une condition où des symptômes tels que la fatigue, la toux, l’essoufflement, la fièvre intermittente, la perte du goût ou de l’odorat, et la dépression persistent généralement pendant au moins trois mois après l’infection et continuent pendant au moins deux mois. Ces symptômes ne peuvent pas être expliqués par d’autres diagnostics et ont un impact significatif sur la vie quotidienne.
Parmi les personnes interrogées qui déclarent avoir été infectées il y a au moins trois mois (48 % de l’échantillon), 8 % présentaient les symptômes caractéristiques du Covid long, avec une prévalence deux fois plus élevée chez les femmes (10,2 %) que chez les hommes (5,3 %). De plus, près d’un tiers de ces personnes (31 %) souffraient du Covid long depuis plus d’un an.
